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تعلم اللغة الفرنسية

محاضرات الفرنسية للسنة الثالثة جامعي

تعليمية تعليمية

ET POPULAIRE
ECOLE NORMALE SUPERIEURE DES LETTRES
ET SCIENCES HUMAINES – BOUZAREA
FORMATION A DISTANCE DES
PROFESSEURS D’ENSEIGNEMENT FONDAMENTAL

PROFIL

: PROFESSEURS DE FRANÇAIS

MODULE

: GRAMMAIRE CORRECTIVE

NIVEAU :

3ème ANNEE ENVOI N° 1
Document réalisé par D. ATTATFA
Maître de conférences
ENS / LSH – BOUZAREA
ANNEE UNIVERSITAIRE : 2022 – 2022

1. Objectifs du module :
Ce module vise à faire acquérir aux enseignants une quadruple compétence :

 

– repérer les erreurs dans les productions des élèves ;

– les classer en fonction de leur nature ;

– en expliquer la cause ;

– les corriger.

2. Programme du module :
Le module comporte deux parties : une partie théorique et une partie pratique.

Partie théorique :

(envoi n° 1)
– L’aspect incontournable et positif de l’erreur

– La distinction erreur / faute

– La notion d’interlangue

– Les différentes approches de l’erreur

– Les différentes grilles de classement des erreurs

– L’origine des erreurs

Partie pratique :

(envois n° 2 et 3)
Analyse de productions d’élèves

– inventaire des erreurs

– interprétation des erreurs

– rappels des règles transgressées

– correction des erreurs

2

ENVOI N° 1

3

1. Statut de l’erreur :

L’erreur a longtemps été considérée comme éminemment négative, dans la mesure où l’on pensait qu’elle constituait un obstacle à l’apprentissage de la langue. Il y avait une obsession de la faute et on considérait qu’il fallait lui faire une chasse impitoyable. Mais, avec le développement des études en didactique, les choses ont évolué. Enseignants et chercheurs sont maintenant d’accord sur deux points :

– l’erreur est incontournable dans
l’apprentissage ; l’élève ne peut pas ne pas faire d’erreur dans la mesure où il ne peut pas connaître tout de suite toute la langue étrangère : l’apprentissage est en effet progressif et l’élève ne peut pas éviter de faire des erreurs sur les notions qu’il n’a pas encore abordées (et il en fait souvent aussi sur celles qu’il a déjà étudiées !).
– l’erreur nous renseigne sur les difficultés de
l’apprenant et nous permet de mettre en place une stratégie de remédiation.
L’enseignant peut alors faire un choix raisonné entre les deux démarches possibles qui s’offrent à lui :
– suivre un programme pré-établi, au risque de
travailler sur des notions déjà acquises par les apprenants ou bien des notions non essentielles et de faire l’impasse sur des notions importantes non maîtrisées ;
– partir des erreurs des apprenants pour mettre

4

en place un programme axé sur des besoins précis et urgents.

2. Erreur et norme :

Pour classer une forme linguistique comme erreur, il faut d’abord avoir défini la norme que l’on prend en considération : langue standard ou langue familière par exemple.
On peut distinguer grosso modo la "norme", qui correspond à ce que l’on "doit" dire, et "l’usage", qui correspond à ce que la plupart des gens disent.
Mais une sociolinguiste, Marie-Louise MOREAU1, affine davantage cette opposition et distingue cinq types de normes :

– les normes de fonctionnement qui concernent
les règles correspondant aux pratiques linguistiques des membres d’une communauté ;
– les normes descriptives qui décrivent et
expliquent les normes de fonctionnement sans porter de jugement sur elles ;
– les normes prescriptives qui définissent les
règles du "bon usage" et correspondent à ce que l’on appelle la grammaire normative ou grammaire traditionnelle ;
– les normes évaluatives qui attribuent des
1

M. L. Moreau, (dir.), Sociolinguistique : concepts de base, Mardaga, Liège, 1997.

5

valeurs aux formes linguistiques ; c’est ainsi que l’on distingue des formes belles, élégantes, par opposition à d’autres jugées familières, relâchées ou vulgaires ;
– les normes fantasmées, résultant d’une
conception de "la norme comme un ensemble abstrait et inaccessible" hors de portée des utilisateurs et par rapport auquel tout le monde serait en défaut.
Cette classification permet à l’enseignant de se
situer lorsqu’il évalue une production d’élève.
Exemple : quand l’élève écrit "Je vais au coiffeur", il se réfère à la norme de fonctionnement ; quand l’enseignant le corrige et propose "Je vais chez le coiffeur", il se réfère à la norme prescriptive.

3. La distinction erreur / faute

Beaucoup d’enseignants parlent indistinctement
de faute et d’erreur. En didactique des langues, on fait cependant la différence entre les deux termes :
– on dit qu’il y a erreur lorsque l’élève se

trompe parce qu’il n’a pas les moyens de se corriger, n’ayant pas encore étudié la notion en question ;
– on dit qu’il y a faute lorsque l’élève a les moyens de se corriger parce qu’il a déjà étudié la notion en question ; il s’est trompé parce qu’il n’a pas fait attention ou qu’il a oublié la règle à appliquer dans ce cas.
Cette distinction est importante pour l’évaluation du travail de l’élève dans la mesure où, quand on corrige sa

6

copie, on ne doit pas le sanctionner sur ce qu’il n’est pas censé savoir mais uniquement sur ce qu’il a effectivement étudié.

4. L’interlangue :

Ce terme est apparu en 1972 sous la plume de
Selinker et il a été repris par la suite sous diverses appellations : système approximatif, système intermédiaire, système transitoire, dialecte idiosyncrasique, grammaire intériorisée, langue de l’apprenant, etc.
Les recherches faites dans ce domaine ont permis de cerner les principaux traits des interlangues :
– aspect systématique, c’est-à-dire que la même
erreur apparaît toujours de la même façon dans des contextes identiques ;
– aspect instable, c’est-à-dire que le système
évolue constamment : des erreurs disparaissent tandis que d’autres apparaissent et l’élève se rapproche progressivement de la maîtrise du système de la langue étudiée ;
– perméabilité, c’est-à-dire passage constant
de la langue étrangère et à la langue maternelle et inversement ;
– phénomènes de simplification ou au contraire
de complexification des règles de la langue étrangère ;
– phénomènes de régression, c’est-à-dire qu’une
erreur qui avait disparu à un moment donné peut réapparaître par la suite ;

7

– phénomène de fossilisation, c’est-à-dire qu’une
erreur peut persister pendant très longtemps et devenir très difficile, sinon impossible à corriger.

5. Les différentes approches de l’erreur :

Différents courants se sont succédé dans ce
domaine :
– L’analyse contrastive :
Elle a prévalu dans la période 1950 – 1970.
Basée sur les travaux de la linguistique structurale et distributionnelle (Bloomfield), elle fait aussi appel à une théorie psychologique, celle du behaviorisme (Skinner).
Elle travaille sur le concept de transfert de
la langue 1 (langue maternelle) à la langue 2 (langue étrangère), qui peut être positif ou négatif. Ce qui est proche ou sem****le est facile à apprendre ; ce qui est différent donnera lieu à un transfert négatif et donc à des erreurs, c’est la théorie des interférences.
Intervenant a priori, elle travaille sur la
comparaison de la L1 et de la L2 pour déterminer les difficultés que les apprenants risquent de rencontrer. On ne part donc pas des erreurs commises, on essaie plutôt de les prévoir et d’agir de manière à les faire éviter. Il se pose cependant un problème, à savoir que les erreurs commises ne sont pas toujours celles qui étaient prévues.

8

Charles-Pierre BOUTON2 écit à ce sujet :

"On
ne parvient à créer, avec la langue seconde, un second comportement verbal spontané qu’en construisant, à partir d’un système d’habitudes acquis avec la langue maternelle, un nouveau système aussi complexe et conforme aux contraintes spécifiques de cette langue seconde."

L’apprentissage est considéré ici comme un
conditionnement. Ce courant, représenté essentiellement par des chercheurs comme Fries, Lado, Py et Noyau, postule que la langue 1 doit absolument être évacuée de l’apprentissage et qu’il n’y faut faire aucune référence, ni pour traduire des notions difficiles à expliquer ni même pour donner des consignes.
La théorie des interférences a été développée par
Francis DEBYSER en 1971, qui la définit selon trois points de vue :
– un point de vue psychologique : elle est
considérée comme une contamination des comportements verbaux ;
– un point de vue linguistique : c’est le résultat
d’un accident de bilinguisme dû au contact des langues (langue maternelle et langue étrangère) ;
– un point de vue pédagogique : c’est un type
particulier d’erreur dû à la structure de la langue maternelle.
De nombreux travaux ont utilisé cette théorie
pour élaborer des manuels basés sur la comparaison
2

C.–P. Bouton, L’acquisition d’une langue étrangère, Paris, Klincksieck, 1074.

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الأيام في اللغة الفرنسية

الأيام في اللغة الفرنسية هي
lun/di
mar/di
mercre/di
jeu/di
vendre/di

same/di
di/manche
تلاحظون أ ن كل الأيام تنتهي بdiإ لا الأحد يبدأ بdi وdi في اللغة اللاتينية يعني يوم
lun/diأ ول أ يام الأسبوع jour de lune يعني يوم القمر
mar/di ثاني أ يام الأ سبوع jour de mars يعني يوم المريخ
mercre/di ثالث أيام الأ سبوع jour de mercure يعني يوم عطارد
jeu/di رابع أيام الأ سبوع jour de jupiter يعني يوم المشتري
vendre/di خامس أ يام الأسبوع jour de venus يعني يوم الزهرة
same/di سادس أ يام الأ سبوع jour de sam يعني يوم السامري عند اليهود لذا نهى صلى الله عليه وسلم من صومه
di/manche سابع أ يام الأسبوع jour de
seigneur يعني يوم الإ له باللاتينية dominicus




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La Ville de Timgad – Algéria

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La Ville de Timgad – Algérie

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Timgad est une ville du Nord-Est de l’Algérie située dans la wilaya de Batna dans les Aurès, surtout connue pour les vestiges de la ville romaine de Thamugadi à côté de laquelle elle est fondée. C’est un site archéologique de premier plan. La ville romaine, qui portait le nom de Thamugadi (colonia Marciana Traiana Thamugadi) dans l’Antiquité, a été fondée par l’empereur Trajan en 100 et dotée du statut de colonie. Il s’agit de la dernière colonie de déduction en Afrique romaine. Bâtie avec ses temples, ses thermes, son forum et son grand théâtre, la ville, initialement d’une superficie de 12 hectares, finit par en occuper plus d’une cinquantaine. La ville, au vu de son état de conservation et du fait qu’on la considérait comme typique de la ville romaine, a été classée au patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO en 1982. La conservation du site soulève cependant un certain nombre de problèmes.

Historique de la ville

Localisation de Timgad (Thamugadi) dans l’Afrique romaine
Étymologie

Le nom de Thamugadi "n’a rien de latin", et Timgad, du singulier Tamgut, est une appellation berbère signifiant « sommet » . On ne peut cependant savoir si un habitat préexistait à la colonie romaine ou s’il ne s’agissait que d’un nom de lieu.
La dernière colonie de déduction en Afrique

C’est en 100 que Trajan fit procéder à la fondation de la cité par la Troisième légion Auguste et son légat Lucius Munatius Gallus. Les habitants de Timgad avaient donc tous la citoyenneté romaine et furent inscrits dans la tribu Papiria. La colonie prit le nom de colonia Marciana Traiana Thamugadi : Marciana rappelle le nom de la sœur de Trajan et Thamugadi, nom indéclinable et non latin, est vraisemblablement le nom indigène du lieu. On ne sait pas cependant s’il y avait déjà une agglomération africaine sur place : la fondation romaine se déploya cependant comme si elle se trouvait en terrain vierge. Le plan initial de Timgad, quadrangulaire et géométrique atteste de cette fondation suivant les principes des gromatici, les arpenteurs romains. La rigueur de la planification de l’espace urbain fit que Timgad est souvent cité comme exemple de ville romaine, il serait toutefois erroné de généraliser à partir de son cas : les plans de villes romaines avaient d’abord pour principe de s’adapter au terrain et aux contraintes du lieu, le parfait déploiement quadrangulaire de Timgad n’est pas une règle, et la colonie légèrement antérieure de Cuicul présente un plan moins régulier. La forte régularité du plan initial a donc parfois conduit à penser que Timgad avait pu être un camp militaire avant d’être une ville, la fondation coloniale réutilisant le tracé des cantonnements militaires : cette hypothèse n’est pas prouvée et rien n’indique que Timgad ait pu servir de camp provisoire à la troisième légion Auguste. La fondation de Timgad prend cependant pleinement son sens lorsqu’on la replace dans l’histoire des déplacements de la légion africaine. La déduction de la colonie se trouve en effet entre la première installation d’une cohorte légionnaire à Lambèse, en 81, et l’installation définitive de toute la légion vers 115-120. Si Timgad est remarquablement bien situé, il faut reconnaître au site de Lambèse une meilleure position stratégique.
Timgad, vue d’ensemble
L’arc dit de Trajan à l’extrémité du decumanusOn a donc souvent vu dans la fondation de Timgad un objectif d’abord purement militaire. Il faut cependant très fortement relativiser la protection militaire que pouvait apporter une colonie de vétérans : passé les premières années les habitants ne pouvaient guère fournir une force militaire particulière. En revanche la colonie pouvait avoir un rôle militaire indirect : elle pouvait constituer, à terme, un milieu de recrutement pour la légion voisine et surtout par ses productions agraires – céréales et olives – assurer une partie non négligeable de son ravitaillement. Enfin l’installation de la colonie de Timgad a longtemps été conçue en fonction d’une image erronée du massif de l’Aurès à l’époque romaine.

On pensa en effet souvent, jusque dans les années 1960-1970, que le massif n’avait pas été pénétré par Rome, et qu’en conséquence il avait constitué un foyer de rébellion et une menace, à l’instar d’autres périodes de l’histoire, et l’on interprétait le dispositif militaire romain comme l’encerclement du massif. Les prospections archéologiques et l’analyse des photographies aériennes menées par Pierre Morizot ont apporté un démenti à cet image : l’Aurès était cultivé, occupé par un habitat dispersé et la présence militaire y était faible et très ponctuelle. L’archéologie révèle donc une montagne tranquille, sans troubles sérieux, à la vocation essentiellement rurale, à la richesse modeste, mais ouverte à la romanisation et plus tard à la christianisation. Une partie du massif – la vallée de l’oued Taga – appartenait donc au territoire de Timgad et constituait un piémont aux productions complémentaires des terroirs céréaliers plus proches de Timgad : olive, bois et petit bétail. La fondation de la colonie de Timgad ne peut donc pas s’expliquer en termes de nécessité militaire, mais participe plutôt de l’exploitation du territoire provincial et de son maillage par des espaces civiques conçus comme l’effigie du peuple romain, dans le cadre de la politique volontariste d’un empereur soucieux d’expansion. Timgad toutefois fut le dernier cas de déductions collectives de vétérans en Afrique, et par la suite les nouvelles colonies ne furent plus qu’honoraires, c’est-à-dire un titre conféré à une cité sans apport de population romaine

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* L’adolescence * بقلم صديقتي

Le meilleur partie de la vie .
Contient les bonheurs d’une fille.
D’une fille rêveuse .
Imagine des Choses merveilleuses.
Et une vie prestigieuse .

Malgré quelle passe des moment noir.
Mais elle ne coupe jamais l’espoir .
Car la vie est un devoir .
C’est une petite Histoire !

Reflète mon regard dans la miroir

La miroir des Bonnes souvenirs.
Et les meilleurs loisirs ; Quand on les passé avec les amis
On crois que c’est une paradis.
Mais quand on réveille on dis c’est la vie !
On gagne l’expérience.
A partir de l’âge D’adolescence .




WOoow masha’Allah un tres joli poeme j’adore la rime et les mots qu’elle a utilisé.. dis lui de ma part bonne continuation




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Les abréviations

[IMG]file:///C:/DOCUME%7E1/SEBAAO%7E1/LOCALS%7E1/Temp/msohtml1/01/clip_image001.gif[/IMG]
L’abréviation est un mot en raccourci : elle consiste à couper un mot pour n’en conserver que les premières lettres ou syllabes nécessaires à sa reconnaissance.
Dans notre langue, elles ont tout envahi. Il est fréquent d’abréger certains mots dans les annotations accompagnant un texte, dans des formules codées ou, pour son usage personnel, dans la pratique de la prise de notes.
* cinématographe (qui voulait dire "écrire le mouvement" – du grec "kinèma") devient cinéma puis ciné.
* vélocipède ? (qui signifie littéralement "pieds rapides" en latin) devient vélo et automobile devient auto.
Beaucoup d’abréviations sont utilisées par les jeunes ce qui entraîne parfois, qu’ils ne connaîtront pas le mot caché derrière celle qui est employée.
Comment procéder ?
* Pour signaler visuellement une forme abrégée, on utilise un point d’abréviation après la coupure, toujours derrière une consonne ou un groupe de consonnes : M. (Monsieur), chap. (chapitre), art. (article), introd. (introduction)
* Le point abréviatif est cependant absent lorsque le procédé d’abréviation consiste à supprimer certaines lettres ou syllabes d’un mot tout en gardant sa lettre finale : Mme (Madame), Dr (Docteur)
* L’abréviation est marquée, dans certains cas, par des lettres en petits caractères placées en exposant après la première lettre de l’abréviation n° (numéro), Mme (Madame)
* L’abréviation du prénom se fait par la notation de la première lettre ou du digramme consonantique (deux consonnes correspondant à un seul son) : J. (Jean, Jacques, etc.), D. (Daniel, Denis, etc.), Ch. (Charles), Ph. (Philippe)
Lorsque les lettres initiales sont suivies des consonnes R ou L, celles-ci sont notées : Cl. (Claude, Claudine, etc.), Fr. (François, Frédéric, etc.), Chr. (Christian, Christine, etc.)
* On se sert de plusieurs procédés distincts pour indiquer le pluriel d’un mot abrégé :
• addition de la marque du pluriel s – Mlles (Mesdemoiselles), Éds (éditions)
• redoublement de la lettre (ou dernière lettre) de l’abréviation
p- pour page, pp- pour pages
sq. pour l’expression latine sequiturque (et suivant)
sqq. pour le pluriel sequunturque (et suivants)
• redoublement des lettres de la forme de pluriel lorsque celle-ci est différente du singulier : S.E. (Son Excellence), LL.EE. (Leurs Excellences)
* Lorsque le mot comporte des traits d’union, ceux-ci doivent être indiqués. ex : c’est-à-dire – c.-à-d.
Abréviations les plus fréquentes
Par nécessité personnelle, on peut abréger toutes sortes de mots.
adj.
adv.
apr. J.-C.
art.
av. J.-C.
bibliogr.
boul. ou bd
bull.
c.-à-d.
cap.
cf. ou conf.
chap.
Cie
coll.
dép.
Dr
E
éd.
édit.
env.
etc.
étym.
ex.
fasc.
fig.
hab.
ibid.
id.
i. e.
ill.
inf.
inf.
introd.
ital.
loc. cit.
M., MM.
math.
Me, Mes
Mgr, Mgrs
Mlle, Mlles
Mme, Mmes
ms.
N.
N.B.
N.-D.
N. D.A.
N. D. E.
N. D. L. R.

O
obs.
op. cit.
ouvr. cit.
P.C.C.
p. ex.
p., pp.
paragr.
p. i.
pl.
p.-s.
Q.G.
R. P.

S
S.A.
sq., sqq.
subst.
suiv.
sup.
sup.
suppl.
S.V.P.
t.
trad.

v

var.
vol.
vs
zool.

adjectif
adverbe
après Jésus-Christ
article
avant Jésus-Christ
bibliographie
boulevard
bulletin
c’est-à-dire
capitale
confer (comparer avec)
chapitre
compagnie
collection
département
docteur
est
édition(s)
éditeur(s)
environ
et cætera (et cétéra)
étymologie
exemple ou exercice
fascicule
figure
habitant
ibidem (au même endroit)
idem (le même)
id est (c’est-à-dire)
illustration
infra (ci-dessous)
inférieur
introduction
italique
loco citato (à l’endroit cité)
monsieur, messieurs
mathématique
maître, maîtres
monseigneur, messeigneurs
mademoiselle, mesdemoiselles
madame, mesdames
manuscrit
nord
nota bene (prenez bonne note)
Notre-Dame
note de l’auteur
note de l’éditeur
note de la rédaction
numéro
ouest
observation
opere citato (dans l’ouvrage cité)
ouvrage cité
pour copie conforme
par exemple
page, pages
paragraphe
par intérim
planche
post-scriptum (écrit après)
quartier général
révérend père
recto (endroit)
sud
société anonyme ou Son Altesse
sequiturque, sequunturque (et suivant, et suivants)
substantif
suivant
supra (au-dessus)
supérieur
supplément
s’il vous plaît
tome
traduction ou traducteur
vers ou verset
verso (envers)
variante
volume
versus (opposé à)
zoologie

Abréviations des symboles
Certaines abréviations sont utilisées pour noter des symboles scientifiques. Elles ne prennent pas la marque du pluriel et le point d’abréviation disparaît.
Dimension
Volume
Masse
Grandeur
mm – millimètre
cm – centimètre
dm – décimètre
m – mètre
dam – décamètre
hm – hectomètre
km – kilomètre
Superficie
ca – centiare
a – are
ha – hectare
ml – millilitre
cl – centilitre
dl – décilitre
1- litre
dal – décalitre
hl – hectolitre
mg – milligramme
cg – centigramme
dg – décigramme
g – gramme
dag – décagramme
hg – hectogramme
kg – kilogramme
q – quintal
t – tonne

Temps
Puissance
Monnaie
ms – millième de seconde
W – watt
F – franc
s – seconde
kW – kilowatt
c – centime
min – minute
h – heure
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Story blanche neige

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Blanche-NeigeBlanche-Neige
Un jour de plein hiver, une reine était assise à sa fenêtre encadrée de
bois d’ébène et cousait. Tout en tirant l’aiguille, elle regardait voler les
blancs flocons. Elle se piqua au doigt et trois gouttes de sang tombèrent
sur la neige. Ce rouge sur ce blanc faisait si bel effet qu’elle se dit : « Si
seulement j’avais un enfant aussi blanc que la neige, aussi rose que le
sang, aussi noir que le bois de ma fenêtre ! » Peu de temps après, une
fille lui naquit ; elle était blanche comme neige, rose comme sang et ses
cheveux étaient noirs comme de l’ébène. On l’appela Blanche-Neige.
Mais la reine mourut en lui donnant le jour.
Au bout d’une année, le roi épousa une autre femme. Elle était très
belle ; mais elle était fière et vaniteuse et ne pouvait souffrir que quelqu’un
la surpassât en beauté. Elle possédait un miroir magique. Quand
elle s’y regardait en disant : « Miroir, miroir joli, qui est la plus belle au
pays ? » Le miroir répondait : « Madame la reine, vous êtes la plus belle
au pays. » Et elle était *******e. Elle savait que le miroir disait la vérité.
c

2022, rue des écoles – Il était une histoire 1
Blanche-Neige
Blanche-Neige, cependant, grandissait et devenait de plus en plus belle.
Quand elle eut atteint ses dix-sept ans, elle était déjà plus jolie que
le jour et plus belle que la reine elle-même. Un jour que celle-ci demandait
au miroir : « Miroir, miroir joli, qui est la plus belle au pays ? »
Celui-ci répondit : « Madame la reine, vous êtes la plus belle ici, mais
Blanche-Neige est encore mille fois plus belle. » La reine en fut épouvantée.
ہ partir de là, chaque fois qu’elle apercevait Blanche-Neige, son
coeur se retournait dans sa poitrine tant elle éprouvait de haine à son
égard. Elle en avait perdu le repos, le jour et la nuit.
Elle fit venir un chasseur et lui dit : « Emmène l’enfant dans la forêt !
je ne veux plus la voir. Tue-la et rapporte-moi pour preuve de sa mort
ses poumons et son foie. »
Le chasseur obéit et conduisit Blanche-Neige dans le bois. Mais quand il
eut dégainé son poignard pour en percer le coeur innocent de la jeune
fille, celle-ci se mit à pleurer et dit : « ش, cher chasseur, laisse-moi la
vie ! Je m’enfoncerai au plus profond de la forêt et ne rentrerai jamais
à la maison. »
Le chasseur eut pitié d’elle et dit : « Sauve-toi, pauvre enfant ! » Mais il
songeait : « Les bêtes de la forêt auront tôt fait de te dévorer ! » Un
marcassin passait justement. Le chasseur le tua de son poignard, prit
ses poumons et son foie et les apporta à la reine comme preuves de
la mort de Blanche-Neige. Le cuisinier reçut ordre de les apprêter et
la méchante femme les mangea, s’imaginant qu’ils avaient appartenu à
Blanche-Neige.
La pauvre petite, elle, était au milieu des bois, toute seule. Sa peur était
si grande qu’elle regardait toutes les feuilles de la forêt sans savoir ce
qu’elle allait devenir. Elle se mit à courir sur les cailloux pointus et à
travers les épines. Les bêtes sauvages bondissaient autour d’elle, mais
ne lui faisaient aucun mal. Elle courut jusqu’au soir, aussi longtemps que
ses jambes purent la porter. Elle aperçut alors une petite maison et y
pénétra pour s’y reposer. Dans la maisonnette, tout était minuscule,
gracieux et propre. On y voyait une petite table couverte d’une nappe
blanche, avec sept petites assiettes et sept petites cuillères, sept petites
fourchettes et sept petits couteaux, et aussi sept petits gobelets.
Contre le mur, il y avait sept petits lits alignés les uns à côté des autres
et recouverts de draps tout blancs. Blanche-Neige avait si faim et si soif
qu’elle prit dans chaque assiette un peu de légumes et de pain et but
une goutte de vin dans chaque gobelet car elle ne voulait pas manger la
portion tout entière de l’un des convives. Fatiguée, elle voulut ensuite
se coucher. Mais aucun des lits ne lui convenait ; l’un était trop long,
l’autre trop court. Elle les essaya tous. Le septième, enfin, fut à sa taille.
Elle s’y allongea, se confia à Dieu et s’endormit.
Quand la nuit fut complètement tombée, les propriétaires de la maisonnette
arrivèrent. C’était sept nains qui, dans la montagne, travaillaient
à la mine. Ils allumèrent leurs sept petites lampes et quand
la lumière illumina la pièce, ils virent que quelqu’un y était venu, car
rien n’était plus tel qu’ils l’avaient laissé.
Le premier dit : « Qui s’est assis sur ma petite chaise ? »
Le deuxième : « Qui a mangé dans ma petite assiette ? »
Le troisième : « Qui a pris de mon pain ? »
Le quatrième : « Qui a mangé de mes légumes ? »
Le cinquième : « Qui s’est servi de ma fourchette ? »
Le sixième : « Qui a coupé avec mon couteau ? »
Le septième : « Qui a bu dans mon gobelet ? »
Le premier, en se retournant, vit que son lit avait été dérangé. « Qui
a touché à mon lit ? » dit-il. Les autres s’approchèrent en courant et
chacun s’écria : « Dans le mien aussi quelqu’un s’est couché ! »
Mais le septième, quand il regarda son lit, y vit Blanche-Neige endormie.
Il appela les autres, qui vinrent bien vite et poussèrent des cris
étonnés. Ils prirent leurs sept petites lampes et éclairèrent le visage de
Blanche-Neige.
« Seigneur Dieu ! Seigneur Dieu ! s’écrièrent-ils ; que cette enfant est
jolie ! » Ils en eurent tant de joie qu’ils ne l’éveillèrent pas et la laissèrent
dormir dans le petit lit. Le septième des nains coucha avec ses
compagnons, une heure avec chacun, et la nuit passa ainsi.

Au matin, Blanche-Neige s’éveilla. Quand elle vit les sept nains, elle s’effraya.
Mais ils la regardaient avec amitié et posaient déjà des questions :
« Comment t’appelles-tu ?
— Je m’appelle Blanche-Neige, répondit-elle.
— Comment es-tu venue jusqu’à nous ? »
Elle leur raconta que sa belle-mère avait voulu la faire tuer, mais que le
chasseur lui avait laissé la vie sauve et qu’elle avait ensuite couru tout le
jour jusqu’à ce qu’elle trouvât cette petite maison. Les nains lui dirent :
« Si tu veux t’occuper de notre ménage, faire à manger, faire les lits,
laver, coudre et tricoter, si tu tiens tout en ordre et en propreté, tu
pourras rester avec nous et tu ne manqueras de rien.
— D’accord, d’accord de tout mon coeur, » dit Blanche-Neige. Et elle
resta auprès d’eux. Elle s’occupa de la maison. Le matin, les nains partaient
pour la montagne où ils arrachaient le fer et l’or ; le soir, ils s’en
revenaient et il fallait que leur repas fût prêt. Toute la journée, la jeune
fille restait seule ; les bons petits nains l’avaient mise en garde : « Méfietoi
de ta belle-mère ! Elle saura bientôt que tu es ici ; ne laisse entrer
personne ! »
La reine, cependant, après avoir mangé les poumons et le foie de
Blanche-Neige, s’imaginait qu’elle était redevenue la plus belle de
toutes. Elle se mit devant son miroir et demanda : « Miroir, miroir
joli, qui est la plus belle au pays ? » Le miroir répondit : « Madame la
reine, vous êtes la plus belle ici. Mais, par-delà les monts d’airain, auprès
des gentils petits nains, Blanche-Neige est mille fois plus belle. »
La reine en fut bouleversée ; elle savait que le miroir ne pouvait mentir.
Elle comprit que le chasseur l’avait trompée et que Blanche-Neige était
toujours en vie. Elle se creusa la tête pour trouver un nouveau moyen
de la tuer car aussi longtemps qu’elle ne serait pas la plus belle au pays,
elle savait que la jalousie ne lui laisserait aucun repos.
Ayant finalement découvert un stratagème, elle se farda le visage et
s’habilla comme une vieille marchande ambulante. Elle était méconnaissable.

Ainsi déguisée, elle franchit les sept montagnes derrière lesquelles vivaient
les sept nains. Elle frappa à la porte et dit : « J’ai du beau, du
bon à vendre, à vendre ! » Blanche-Neige regarda par la fenêtre et dit :
« Bonjour, chère Madame, qu’avez-vous à vendre ?
— De la belle, de la bonne marchandise, répondit-elle, des corselets
de toutes les couleurs. Elle lui en montra un tressé de soie multicolore.
« Je peux bien laisser entrer cette honnête femme ! » se dit Blanche-
Neige. Elle déverrouilla la porte et acheta le joli corselet.
« Enfant ! dit la vieille. Comme tu t’y prends ! Viens, je vais te l’ajuster
comme il faut ! » Blanche-Neige était sans méfiance. Elle se laissa passer
le nouveau corselet. Mais la vieille serra rapidement et si fort que la
jeune fille perdit le souffle et tomba comme morte. « Et maintenant, tu
as fini d’être la plus belle », dit la vieille en s’enfuyant.
Le soir, peu de temps après, les sept nains rentrèrent à la maison. Quel
effroi fut le leur lorsqu’ils virent leur chère Blanche-Neige étendue sur
le sol, immobile et sans vie ! Ils la soulevèrent et virent que son corselet
la serrait trop. Ils en coupèrent vite le cordonnet. La jeune fille commença
à respirer doucement et, peu à peu, elle revint à elle. Quand les
nains apprirent ce qui s’était passé, ils dirent : « La vieille marchande
n’était autre que cette mécréante de reine. Garde-toi de laisser entrer
quelqu’un quand nous ne sommes pas là ! »
La méchante femme, elle, dès son retour au château, s’était placée
devant son miroir et avait demandé : « Miroir, miroir joli, qui est la plus
belle au pays ? » Une nouvelle fois, le miroir avait répondu : « Madame la
reine, vous êtes la plus belle ici. Mais, par-delà les monts d’airain, auprès
des gentils petits nains, Blanche-Neige est mille fois plus belle. » Quand
la reine entendit ces mots, elle en fut si bouleversée qu’elle sentit son
coeur étouffer. Elle comprit que Blanche-Neige avait recouvré la vie.
« Eh bien ! dit-elle, je vais trouver quelque moyen qui te fera disparaître
à tout jamais ! » Par un tour de sorcellerie qu’elle connaissait,
elle empoisonna un peigne. Elle se déguisa à nouveau et prit l’aspect
d’une autre vieille femme.

Elle franchit ainsi les sept montagnes en direction de la maison des
sept nains, frappa à la porte et cria : « Bonne marchandise à vendre ! »
Blanche-Neige regarda par la fenêtre et dit : « Passez votre chemin ! Je
n’ai le droit d’ouvrir à quiconque.
— Mais tu peux bien regarder, dit la vieille en lui montrant le peigne
empoisonné. Je vais te peigner joliment. »
La pauvre Blanche-Neige ne se douta de rien et laissa faire la vieille ; à
peine le peigne eut-il touché ses cheveux que le poison agit et que la
jeune fille tomba sans connaissance.
« Et voilà ! dit la méchante femme, c’en est fait de toi, prodige de
beauté ! » Et elle s’en alla.
Par bonheur, le soir arriva vite et les sept nains rentrèrent à la maison.
Quand ils virent Blanche-Neige étendue comme morte sur le sol, ils
songèrent aussitôt à la marâtre, cherchèrent et trouvèrent le peigne
empoisonné. Dès qu’ils l’eurent retiré de ses cheveux, Blanche-Neige
revint à elle et elle leur raconta ce qui s’était passé. Ils lui demandèrent
une fois de plus d’être sur ses gardes et de n’ouvrir à personne.
Rentrée chez elle, la reine s’était placée devant son miroir et avait
demandé : « Miroir, miroir joli, qui est la plus belle au pays ? » Comme
la fois précédente, le miroir répondit : « Madame la reine, vous êtes la
plus belle ici. Mais, par-delà les monts d’airain, auprès des gentils petits
nains, Blanche-Neige est mille fois plus belle. »
Quand la reine entendit cela, elle se mit à trembler de colère. « Il
faut que Blanche-Neige meure ! s’écria-t-elle, dussé-je en périr moimême
! » Elle se rendit dans une chambre sombre et isolée où personne
n’allait jamais et y prépara une pomme empoisonnée. Extérieurement,
elle semblait belle, blanche et rouge, si bien qu’elle faisait envie
à quiconque la voyait ; mais il suffisait d’en manger un tout petit morceau
pour mourir. Quand tout fut prêt, la reine se farda le visage et se
déguisa en paysanne.
Ainsi transformée, elle franchit les sept montagnes pour aller chez les
sept nains. Elle frappa à la porte. Blanche-Neige se pencha à la fenêtre

et dit : « Je n’ai le droit de laisser entrer quiconque ici ; les sept nains
me l’ont interdit.
— D’accord ! répondit la paysanne. J’arriverai bien à vendre mes
pommes ailleurs ; mais je vais t’en offrir une.
— Non, dit Blanche-Neige, je n’ai pas le droit d’accepter quoi que ce
soit.
— Aurais-tu peur d’être empoisonnée ? demanda la vieille. Regarde : je
partage la pomme en deux ; tu mangeras la moitié qui est rouge, moi,
celle qui est blanche. »
La pomme avait été traitée avec tant d’art que seule la moitié rouge
était empoisonnée. Blanche-Neige regarda le fruit avec envie et quand
elle vit que la paysanne en mangeait, elle ne put résister plus longtemps.
Elle tendit la main et prit la partie empoisonnée de la pomme. ہ peine
y eut-elle mis les dents qu’elle tomba morte sur le sol.
La reine la regarda de ses yeux méchants, ricana et dit : « Blanche
comme neige, rose comme sang, noire comme ébène ! Cette fois-ci,
les nains ne pourront plus te réveiller ! » Et quand elle fut de retour
chez elle, elle demanda au miroir : Miroir, miroir joli, qui est la plus
belle au pays ? Celui-ci répondit enfin : « Madame la reine, vous êtes la
plus belle au pays. » Et son coeur jaloux trouva le repos, pour autant
qu’un coeur jaloux puisse le trouver.
Quand, au soir, les petits nains arrivèrent chez eux, ils trouvèrent
Blanche-Neige étendue sur le sol, sans souffle. Ils la soulevèrent, cherchèrent
s’il y avait quelque chose d’empoisonné, défirent son corselet,
coiffèrent ses cheveux, la lavèrent avec de l’eau et du vin. Mais rien n’y
fit : la chère enfant était morte et morte elle restait. Ils la placèrent
sur une civière, s’assirent tous les sept autour d’elle et pleurèrent
trois jours durant. Puis ils se préparèrent à l’enterrer. Mais elle était
restée fraîche comme un être vivant et ses jolies joues étaient roses
comme auparavant. Ils dirent : « Nous ne pouvons la mettre dans la
terre noire. » Ils fabriquèrent un cercueil de verre transparent où on
pouvait la voir de tous les côtés, l’y installèrent et écrivirent dessus son
nom en lettres d’or, en ajoutant qu’elle était fille de roi. Ils portèrent

le cercueil en haut de la montagne et l’un d’eux monta la garde auprès
de lui.
Longtemps Blanche-Neige resta ainsi dans son cercueil, toujours aussi
jolie. Il arriva qu’un jour un prince qui chevauchait par la forêt s’arrêtât
à la maison des nains pour y passer la nuit. Il vit le cercueil au sommet
de la montagne, et la jolie Blanche-Neige. Il dit aux nains : « Laissez-moi
le cercueil ; je vous en donnerai ce que vous voudrez. »
Mais les nains répondirent : « Nous ne vous le donnerons pas pour
tout l’or du monde. » Il dit : « Alors donnez-le-moi pour rien ; car
je ne pourrai plus vivre sans voir Blanche-Neige ; je veux lui rendre
honneur et respect comme à ma bien-aimée. »
Quand ils entendirent ces mots, les bons petits nains furent saisis de
compassion et lui donnèrent le cercueil. Le prince le fit emporter sur
les épaules de ses serviteurs. Comme ils allaient ainsi, l’un d’eux buta
sur une souche. La secousse fit glisser hors de la gorge de Blanche-
Neige le morceau de pomme empoisonnée qu’elle avait mangé. Puis
après, elle ouvrit les yeux, souleva le couvercle du cercueil et se leva.
Elle était de nouveau vivante !
« Seigneur, où suis-je ? demanda-t-elle.
— Auprès de moi, répondit le prince, plein d’allégresse. »
Il lui raconta ce qui s’était passé, ajoutant : « Je t’aime plus que tout
au monde ; viens avec moi, tu deviendras ma femme. » Blanche-Neige
accepta. Elle l’accompagna et leurs noces furent célébrées avec magnificence
et splendeur.
La méchante reine avait également été invitée au mariage. Après avoir
revêtu ses plus beaux atours, elle prit place devant le miroir et demanda
: « Miroir, miroir joli, qui est la plus belle au pays ? » Le miroir
répondit : « Madame la reine, vous êtes la plus belle ici. Mais la jeune
souveraine est mille fois plus belle. » La méchante femme proféra un
affreux juron et elle eut si peur, si peur qu’elle en perdit la tête.
تعليمية




Thx

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بارك الله فيك




بارك الله فيك أختي الفاضلة على الموضوع القيم والمفيد
نترقب المزيد
بالتوفيق




merçi beaucoup