Annaba …son histoire |
Située En bordure de mer à l’Est algérien fut fondée au 12ème siècle avant Jésus-christ. Résidente favorite des rois de Numidie, elle subit le contrecoup de la guerre qui opposa César à Pompée, et devient romaine à la suite de la victoire de César et de l’annexite de la Numidie en l’an 46 avant Jésus-christ.
Annaba a la réputation d’être une ville accueillante, ouverte et tolérante. Annaba -ou encore Hippo-Régius, Hippone, Bouna, Bônea connu la présence des Nunlides et l’occupation des Phéniciens, des carthaginois, des fatimides, des Zirides, des Hamadites, dont témoignent quelques vestiges tant bien que mal conservés.
La ville antique, fondée par les phéniciens sur la Bejina, une rivière naguère navigable et aujourd’hui détournée. Au16eme siècle, elle a reçu le nom d’Annaba, dû à la présence des nombreux jujubiers qui poussaient dans la région. En 1522, la ville connut l’enlpreinte de l’enlpire Ottonlan, 1535 à 1540 occupée par les espagnols.
En fait Bône fût occupée par les troupes françaises en 1832 une occupation qui durera jusqu’à l’indépendance de l’Algérie, en 1962.
Annaba, l’antique Hippone qui remonte aux temps de la préhistoire, a fait d’elle 1 ‘héritière d’un passé riche, que certaines civilisations lui ont légué à un patrimoine archéologique encore présent à nos jours « Les ruines romaines» ou chacune par son apport négatif ou positif a modelé la ville par sa propre civilisation.
Annaba qui a subit les contrecoups des guerres puniques, le pillage des troupes romains, mais du temps des numides et des musulmans a reconnue une stabilité et une prospérité, a été toujours dans l’esprit des écrivains et historiens de l’époque qui ont beaucoup appréhendé sa beauté. IBN HA WQAL, un observateur de l’époque, disait expriment par ses mots qui montrent l’importance de ce site historique que: « … Bouna est une ville opulente, ni grande ni petite, estimée par sa superficie, elle est au bord de la
mer. Elle a des souks, un commerce qui attire, elle est fertile, facilement accessible et recèle des minerais nombreux… ».
3.1.Processus d’urbanisation de la ville de Annaba:
1. Avant 1832:
Le noyau se limitait à la veille ville entourée de murailles turques et d’un débarcadère en guise de port.
1. Période coloniale:
Ø En 1845 : le plan de la ville nouvelle fût exposé à la
Mairie. L’extension réelle de la ville de Annaba a
Commencée à partir de cette date.
Ø En 1865 : fût entamé l’extension du port jusqu’en 1870,
il couvrait une superficie de 69 H et 30ares.
Ø En 1874 : un vrai réseau de chemin de fer a été lancé avec la construction de plusieurs lignes, Annaba devient de plus en plus attractive ce qui a fait doubler la population en 1891.
Ø En 1909 : la ville s’étend vers le nord le long des plages du saint clout et du chapuis où des résidences secondaires sont construites, le développement des faubourg tel que la Ménadia.
Ø De 1925 à 1955 : la ville de Annaba a pris les proportions et l’image d’une ville moderne suite à la loi qui créa le département de Bône le 13 Août 1955, à cette date Annaba était de fer et de communication routière développées.
Ø En 1956 :un plan d’extension de la ville de Annaba a été élaboré, appelé « plan de Constantine », une partie du projet à été mise en œuvre notamment la construction du programme d’habitat à l’ouest de la ville. Après le départ des colons tout le programme a été annulé à l’exception de ce qui a été réalisé.
2. La période post coloniale:
De 1962 jusqu’à 1966, Ii n’y a pas de nouveaux programmes à Annaba, le flux de la population vers la ville était absorbé par les quartiers européens délaissés par le départ des français. Ce n’est qu’à partir de 1967 qu’un programme industriel ambitieux a été lancé par le complexe sidérurgique el Hadjar qui a crée 500 emplois.
Entre 1966 et 1970, les populations venues de la zone rurale de la wilaya de Annaba, Souk-Ahrase, de Taref et Tebassa et Guelma a provoqué par conséquences la saturation des quartiers anciens et la prolifération des quartiers précaires.
Création des communes el Bouni – el Hadjar, et afin de pouvoir loger les travailleurs de la S.N.S une cite construite a proximité du complexe ainsi est née la commune Sidi- Amar.
Le découpage administrative arbitraire n’a pas permis un développement harmonieux, il a plutôt engendre des problème graves de fonctionnement.
L’importante croissance démographique a orienté donc l’urbanisation vers la pleine ouest (les terrains les moins contraignant au vue des autorités de l’époque) avec ]a création des Z.H.U.N (zones d’habitation urbaine nouvelles) plain ouest (1) et plain ouest(2) et leur réalisation ont été aussi entamées durant cette période sure les piedmonts de l’Edough – le cite de Belaid Belgacem fait partie de cette périphérie urbaine qui a commencé a prendre long des année 1980 et qui a continué a croissante et asse densifier
Durant la dernière déçénie 20ème siècle.
Méditerranéen. La bordure nord d’étant sur une linéarité côtière de 80 Km, limitée au sud par la wilaya de Galema, à l’est par la wilaya de El’ Taref, à l’ouest par la wilaya de Skikda.
La population résidentielle résidente est estimée à 600.000 habitants, fortement localisée au niveau du tri pôle Annaba
HYPPONE ANNABA
Annaba, ville du nord-est de l’Algérie, chef-lieu de la wilaya du même nom, au pied du massif de l’Edough, à proximité de l’embouchure de l’oued Seybouse, sur la Méditerranée.
Annaba est un des principaux centres industriels du pays. Son développement économique, amorcé pendant la colonisation, repose notamment sur ses activités portuaires (exportation de phosphate, de fer, de liège en provenance du massif de l’Edough, et de produits agricoles) et sur ses industries (en particulier, la sidérurgie, la métallurgie et la construction de matériel ferroviaire). La ville, aujourd’hui la quatrième du pays, est un important pôle d’attraction pour les populations rurales de l’Est algérien et connaît, de ce fait une forte croissance démographique qui s’accompagne d’une urbanisation galopante. Une ligne de chemin de fer relie Annaba ville à Alger, Constantine et Biskra ainsi qu’à diverses grandes villes de Tunisie et du Maroc.
Annaba (anciennement Bône) est située à proximité du site antique d’Hippone, où saint Augustin fut évêque de 395 à 430. Les Français conquirent la ville en 1832. Les Alliés l’investirent pendant la Seconde Guerre mondiale et l’utilisèrent comme base offensive.
Population (1987) : 305 526 habitants.